FAQ : Qu’est-ce que la supervision des environnements IT hybrides ?
22 juillet 2022
4 minutes
Les environnements IT hybrides sont en constante évolution. Ils combinent l’infrastructure sur site avec les technologies de cloud public et privé. Comment superviser à la fois des plateformes et des logiciels hébergés dans le cloud, des serveurs, des routeurs et des applications internes ? Retour sur les fondamentaux de la supervision IT à l’ère de l’IT hybride.
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La supervision IT s’est adaptée aux environnements hybrides. Elle est en capacité de créer une boucle vertueuse de visibilité sur l’ensemble des composants du Système d’Information (SI), du Cloud jusqu’à l’Edge. Elle sait collecter des données de supervision, mais aussi les intégrer et/ou les partager avec les autres outils ITOps (opérations informatiques). Cette automatisation de la collecte de données permet de disposer d’une vision d’ensemble du SI.
Pourquoi moderniser la supervision informatique ?
La DSI doit superviser des environnements informatiques hétérogènes, toujours plus dépendants du cloud et des conteneurs. Plusieurs outils de supervision spécifiques permettent de disposer d’informations sur le fonctionnement d’équipements spécifiques de manière verticale. Mais, ces connaissances sont inutiles pour diagnostiquer les problèmes dans leur ensemble. Si les différents silos ne sont pas interconnectés au niveau du pilotage, il est difficile de savoir exactement ce qui se passe, où ça se passe, comme de prévoir d'où viendront les prochaines anomalies. Maintenir une visibilité holistique de bout en bout ainsi qu’une compréhension approfondie du fonctionnement optimal d’un environnement IT hybride nécessite donc une supervision connectée.
Combien d'outils de supervision privilégier ?
Moins il y en a, mieux c’est !
- Minimiser le nombre d’outils de supervision en choisissant une plateforme évolutive et ouverte pour surveiller l’essentiel du SI.
- Lier les outils axés sur des domaines spécifiques, tels que la supervision de l'infrastructure (ITIM), la supervision des performances des applications (APM) ou la supervision et le diagnostic des performances du réseau (NPMD).
- Privilégier une intégration parfaite aux systèmes de ticketing ou à l’ITSM (la gestion des services IT).
- Vérifier que les données de supervision ne sont pas dupliquées entre les outils et qu’elles peuvent facilement être corrélées pour obtenir une visibilité unifiée des performances informatiques du cloud jusqu’à l’Edge.
Quelle méthode pour superviser les infrastructures cloud ?
1. Utilisation des services de supervision des fournisseurs de cloud
Chaque plate-forme cloud, publique et privée, met à disposition un ensemble d’outils de supervision.
Mais, préconiser leur utilisation fait débat, car :
- Cela peut conduire à des incohérences en termes de métriques et d’alertes.
- L’analyse inter-environnement n’est pas possible.
- On se limite aux fonctionnalités de supervision de chaque fournisseur cloud.
- Ces outils sont difficilement personnalisables.
2. Utilisation de la supervision traditionnelle
Il s’agit d’utiliser des outils de supervision créés pour superviser l’infrastructure du datacenter et de les appliquer à l’infrastructure cloud. Cette approche peut être assez coûteuse et même inefficace, si l’on considère que les composants cloud restent éphémères et ne sont pas gérés de la même façon.
3. Utilisation d’une solution de supervision hybride
Il est possible de superviser la technologie traditionnelle des datacenters tout en tirant parti des services de supervision du cloud pour obtenir une observabilité dans les environnements multi-cloud et hybrides. C’est l’approche recommandée pour les organisations digitales d’aujourd’hui.
Faut-il opter pour une supervision it en mode saas ou on-premise ?
Auparavant, il n’était pas envisageable de déployer la supervision en dehors de l’infrastructure IT qui était toujours On-Premise. Aujourd’hui, les entreprises migrent une grande partie de leur infrastructure dans le cloud. Il faut donc non seulement superviser les infrastructures cloud, mais aussi disposer d’une plateforme de supervision qui fonctionne elle-même dans le cloud.
Pour autant, le mode On-Premise prévaut pour les entreprises qui souhaitent garder la main sur leur plate-forme pour une meilleure souplesse d’utilisation et de personnalisation ainsi que pour des raisons de sécurité. A contrario, le mode SaaS convient aux équipes informatiques qui souhaitent se concentrer sur des projets IT plus structurants ou pour les entreprises qui souhaitent obtenir un meilleur TCO (Cout Total de Possession).
Verdict : une solution de supervision se doit d’être déployable aussi bien On-Premise qu'en SaaS pour
s’adapter à la demande des organisations. En outre, les deux modèles peuvent très bien cohabiter au sein d'une même organisation en fonction des projets.
Ce qu’il faut retenir :
La plate-forme de supervision retenue pour les environnements IT hybrides doit notamment permettre :
- la création de vues métiers,
- le suivi des accords de niveaux de services (SLA),
- une installation et une exécution sur site quand nécessaire, en hybride avec des extensions dans le cloud pour le monitoring prédictif par exemple, ou encore en mode 100% SaaS si besoin.