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Le SOC : Pilier de la Cyberdéfense Obligatoire sous la Directive NIS 2

Rédigé par Interdata | 11 juin 2024 09:52:29

Dans le monde numérique moderne, la cybersécurité est devenue une préoccupation majeure pour les organisations de toutes tailles et de tous secteurs. Face à la multiplication des menaces cybernétiques et à l'évolution constante des technologies, il est impératif pour les entreprises de mettre en place des mesures de défense efficaces pour protéger leurs systèmes d'information et leurs activités. 

C'est dans ce contexte que la directive NIS 2 (Network and Information Security) émerge comme un cadre réglementaire crucial, imposant aux entités essentielles et importantes la mise en place de mesures de défense cybernétique obligatoires. Au cœur de cette exigence se trouve le SOC (Security Operations Center), un pilier essentiel de la cyberdéfense moderne. 


  • Quel est le rôle d'un SOC ? 

    Le SOC joue un rôle central dans la gestion et la surveillance de la sécurité des systèmes d'information d'une organisation. Il agit comme un centre de commandement où les équipes de sécurité sont chargées de détecter, d'analyser et de répondre aux incidents de sécurité en temps réel. Le SOC est chargé de surveiller en permanence le réseau et les systèmes, d'identifier les activités suspectes ou malveillantes, et de prendre les mesures de confinement nécessaires pour remédier les menaces émergentes. 

  • Quelle est la relation entre un SOC et la directive NIS 2 ? 

    La directive NIS 2 exige que les entités essentielles et importantes mettent en place des 5 mesures de défense cybernétique pour protéger leurs systèmes d'information contre les cybermenaces. Dans ce contexte, le SOC est chargé de surveiller en temps réel les systèmes d'information de l'organisation, de détecter les incidents de sécurité et d'y répondre de manière appropriée. Ainsi, le SOC contribue directement à la conformité de l'organisation avec les exigences de la directive NIS 2 en assurant une surveillance proactive et une réponse efficace aux menaces cybernétiques. 

    La Directive NIS 2 exige que les entités essentielles et importantes mettent en place cinq mesures de défense cybernétique pour protéger leurs systèmes d'information contre les cybermenaces. Dans ce contexte, le SOC est chargé de surveiller en temps réel les systèmes d'information de l'organisation, de détecter les incidents de sécurité et d'y répondre de manière appropriée. La mise en place d’un SOC contribue directement à la conformité de l'organisation avec les exigences de la directive NIS 2 en assurant une surveillance proactive et une réponse efficace aux menaces cybernétiques.  

    Il est impératif de noter que conformément à la directive NIS 2, tout incident de sécurité significatif doit être déclaré à l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). 




  • Quels sont les composants d'un SOC ? 

    Un Security Operation Center est composé de trois piliers essentiels, notamment une équipe dédiée de professionnels de la sécurité, une procédure et des processus de gestion des incidents et une infrastructure technologique spécialisée.  

L'équipe du SOC est généralement composée d'analystes de sécurité, d'ingénieurs en sécurité informatique, de chercheurs en menaces et de personnel de gestion des incidents. Ces professionnels sont chargés de surveiller en permanence les systèmes d'information de l'organisation, d'analyser les alertes de sécurité, de mener des investigations approfondies sur les incidents et de coordonner les réponses aux incidents avec les autres équipes de l'organisation. 

Les procédures de gestion des incidents établissent les règles, rôles et responsabilités pour le fonctionnement du SOC, conformément aux normes et règlements de sécurité. Elles spécifient l'enchaînement des activités de gestion des incidents. Ces procédures et processus doivent être clairs, documentés, régulièrement mis à jour et alignés avec les objectifs de l’entreprise et les exigences légales en matière de cybersécurité. 

En ce qui concerne l'infrastructure technologique, un SOC dispose généralement d'une gamme d'outils et de solutions spécialisés conçus pour surveiller, détecter et analyser les activités suspectes sur le réseau et les systèmes. Ces outils comprennent souvent des systèmes de détection d'intrusion (IDS), des plateformes de gestion des événements et des informations de sécurité (SIEM), des solutions de détection et de réponse aux menaces (MDR), ainsi qu’un scanner de vulnérabilités (SV).

 

  • Quels sont les défis et les avantages d’un soc conforme à la directive NIS ? 

     

 

  • Comment assure-t-on le défense efficace conformément à NIS 2 ? 


Pour assurer la conformité à la directive NIS 2 en matière de défense contre les menaces et incidents cybernétiques, les entités importantes (EI) et les entités essentielles (EE) peuvent opter pour une approche axée sur les services, telle que celle proposée par INTERDATA. Cette approche inclut un service managé complet couvrant l’installation et la configuration des outils de défense, la surveillance des événements, la détection, la notification et la réaction face aux incidents cybernétiques. Le service managé comprend également le test et l’évaluation des cas d’usage, ainsi que le scan et l’analyse des vulnérabilités avec des recommandations. Ce service managé vise à garantir la mise en conformité avec les exigences de la directive NIS 2. 

CONCLUSION

En conclusion, le SOC n'est pas seulement une obligation réglementaire, mais une nécessité stratégique pour toute organisation souhaitant protéger ses actifs numériques et assurer la continuité de ses opérations dans un environnement de menaces en constante évolution. La directive NIS 2, en mettant l'accent sur la cyberdéfense proactive et coordonnée, incite les entités à adopter des pratiques de sécurité avancées et à investir dans des infrastructures de SOC robustes, garantissant ainsi un avenir numérique plus sûr et plus sécurisé. 

Article de Seifeddin SASSI / Consultant Cybersécurité - Direction avant‑vente, audit et conseil